Mouvement étudiant: jusqu’à la victoire!

Procureurs, Menaces et Calomnies, ne nous font pas peur!

Nous continuons les occupations des facultés! Nous renforcons la lutte!

Tous avec la jeunesse! Dans la rue, on va casser le toupet de Mitsotakis!

29 janvier 2024

La semaine qui vient de passer (22-28 janvier)

La lutte des étudiants contre les universités privées et contre l’abolition-contournement anticonstitutionnel et illégal de l’article 16 de la Constitution, qui a l’air d’un coup d’Etat, a persisté et a rassemblé des nouvelles forces.

Les assemblées générales ont battu des nouveaux records de participation, en touchant dans quelques facultés un millier d’étudiants, voire encore plus. La detérmination des étudiants va bien au délà de la limite des “partiels ratés“: presque tout le monde a compris que ces partiels ne valent rien, devant la necessité d’agir dans l’immédiat.

Les manifestations ont demeuré massives à Athènes (près de 10 milles manifestants) et ont été renforcées, voire même ont explosé dans d’autres grandes villes (Thessaloniki 3 milles, Ioannina 500), tandis que des nombreux rassemblements et manifestations ont eu lieu dans plus de 50 villes dans tout le pays.

Le plus important c’est que la jeunesse du parti gouvernant, la DAP, a été anéanti aux assemblées générales. Son appareil jaune odieux n’a rien réussi. D’autant plus, de nombreux étudiants que la DAP amenait aux AG, ont finalement voté pour l’occupation ou blanc.

Les élèves ont continué de demontrer une agitation persistante, qui pourrait gonfler et flamber avec un peu “d’aide”, grâce à la continuation et la détérmination du mouvement étudiant.

Où est-ce que s’appuie le mouvement étudiant?

Sans doute, les masses populaires, les travailleurs, les pauvres trouvent les revendications et la lutte des étudiants justes. Encore plus: ils espèrent voire ou avoir une opportunité d’entrer en coflit avec le gouvernement de Mitsotakis, de forcer le gouvernement à faire pas arrière, de lui donner une gifle politique. Ils ressentent qu’une telle évolution serait une boufée d’air frais, qui va changer le paysage, lourd de lois, mésures et attaques innombrables contre eux.

Cet état d’esprit des masses populaires, ainsi que le progrès du mouvement étudiant la semaine dernière offrent un potentiel serieux au mouvement étudiant. Pourtant, cette situation reste encore instable et pas suffisamment mûr et c’est pour cela que l’on doit faire tout ce qui est possible pour renforcer la lutte.

Cette situation serait, déjà, beaucoup plus solide et même explosive, si il y avait au sein du mouvement étudiant une orientation nette de ses forces politiques. Tout d’abord, de la part de l’extrême gauche, qui devrait se rappeler dans les faits le héritage militant du mouvent étudiant, au lieu d’érrer dans dans verbalismes, dans des projets electoraux prétendument “radicaux”, au lieu de négliger ouvertement le fonctionnement des comités d’occupation[1] et des coordinations[2], ainsi que la nécessité de diffuser hors de l’université, dans la société. Ce progrès du mouvement étudiant serait encore plus tangible, si il n’y avait pas les petits ou grands, dissimulés ou pas, sabotages de la jeunesse du parti communiste et de sa fraction étudiante (KNE / PKS). Parfois, celle-ci quitte les coordinations en les dispersant, d’autres fois elle tente à casser les occupations elles-mêmes ou diminuer leur durée. Elle répand l’argumentation, bien connue et sournoise, comme quoi le mouvement va culminer quelque part vers la fin de février, avec une manifestation “finale”, toujours en pensant aux elections et surtout sans stipuler quelle issue serait une victoire pour le mouvement étudiant ou, d’autant plus, comment continuer en cas où le Parlement vote la loi.

La majorité indescriptible de la Conféderation Général des Ouvriers Grecs (GSEE), en rôle d’agent du gouvernement, appelle à une grève nationale le 17 Avril! Mais il semble que toutes les forces de la bureaucratie syndicale, peut-être moins ouvertement, mais d’autant plus de perfidie, veulent faire trébucher le mouvement étudiant. La decision de la Centre des Syndicats d’Athènes[3] (où est majoritaire le parti communiste) pour une grève le 28 février “sur les salaires et les conventions collectives” fait penser plutôt à une date de clôture (à l’anniversaire du crime férroviaire de Tempi). Cette decision laisse le mouvement étudiant sans couverture, comme si il n’y avait pas question d’une bataille commune des travailleurs aux cotés de la jeunesse contre le gouvernement. Il s’agit d’un écueil qui doit être surmonter.

Repoussons la tentative du gouvernement de s’en prendre au mouvement!

Le gouvernement est inquiet et tracassé. Il n’a pas pu casser les occupations avec sa jeunesse DAP. Il n’a pas pu les enfouir dans le silence ou sous les cris hystériques de désinformation des médias soudoyés. Pourtant, c’est sûr qu’il n’est pas paralysé ni vaincu. Après la déroute de sa jeunesse (DAP), il prépare et il mobilise ses appareils répressif : procureurs, menaces de punitions universitaires (radiations etc), ignominies des médias, et il dispose toujours en réserve des hordes de CRS. Aucun étudiant, élève et jeune, aucun travailleur ne doit pas se duper et se bercer de généralités du genre « nous avons gagné », « nous sommes imbattables ». Desormais, un chapitre difficile de cette bataille ouvre devant nous.

Le mouvement étudiant a vite fait certains pas importants. Il a réussi son premier test, en imposant des occupations et en les rendant massives. Le gain politique et énorme. Les étudiants ont déchiré le vernis du gouvernement et de sa propagande, qui prétendait que les universités privées abolissent « l’obsolescence » et apportent un « rehaussement » général de l’enseignement, grâce à « leur coexistence avec les universités privées ». Les étudiants ont compris que les universités privées signifie : Frais d’inscription partout. Des facultés et des diplômes délabrés. Exclusion de classe. Une humiliation énorme  de la jeunesse, qui sera transformée en client et esclave des rapaces du « marché », des riches et de cette fausse « excellence », que prône Mitsotakis et ses semblables.

Les étudiants crient haut et fort CA SUFFIT ! Ils recousent le fil, rompu avec la clôture des mobilisations sur le crime ferroviaire de Tempi, ce qui a permis la réélection du gouvernement de Mitsotakis. Ils expriment de manière indéniable une opposition générale à la politique libérale de la privatisation à tout va. Ils jettent à la poubelle aussi les bagatelles prétendument « militantes » (venant notamment du Parti Communiste) du genre « privé ou publique, c’est toujours du capitalisme ». Sur cette base, les étudiants ont vaincu la jeunesse du parti gouvernant (DAP). Ils ont annulé le plan de la jeunesse du parti communiste d’étrangler les occupations dans leur berceau, en leur imposant une durée délimitée et contrôlée. Ils commencent à s’appuyer sur la grande majorité sociale des travailleurs et de la jeunesse.

Les premières expériences d’une nouvelle génération des militants commencent à émerger. C’est cette génération qui va endosser une grande partie de la confrontation avec le gouvernement de Mitsotakis et le régime minable et dangereux du capitalisme grec, en faillite et putréfaction.

Avec un plan de bataille décisif, nous vaincrons !

Avec un plan de bataille et d’action décisif, le mouvement peut et doit s’amplifier.

D’abord, il faut défendre et imposer la continuation des occupations.

Deuxièmement, il faut s’occuper sérieusement de contrecarrer l’attaque répressive du gouvernement.

Troisièmement, il faut ne pas laisser des doutes et faire comprendre qu’on continue afin que le projet de loi ne soit pas déposé au Parlement, et que, même si finalement il est voté, il faut continuer pour renverser la loi. Il ne faut accepter même pas un demi-mot, comme quoi nous avons « gagné », etc, juste pour aller aux élections, étudiantes ou européennes.

Quatrièmement, un renforcement du mouvement nécessite de le rendre encore plus massif, d’organiser sérieusement le fonctionnement de ses comités d’occupation et de ses coordinations. Il faut bloquer partout le rôle scissionniste de saboteur de la jeunesse du parti communiste (PKS/KNE). On n’a pas besoin de procédures et de réunions mal organisées, que finalement seulement quelques initiés suivent, ou, d’autant plus, ne décident de rien. Il n’est pas non plus nécessaire  d’avoir  un océan de verbalismes, de mots d’ordre et de revendications « pour sortir de l’UE. » et des revendications sur tout ce qui va mal avec le capitalisme. Il faut diffuser la lutte dans la société : avec des tractages massifs, avec des rassemblements, avec des banderoles sur chaque quartier et chaque station de métro, avec des manifestations locales, avec des conférences de presse, avec des affiches éditées par les coordinations, etc.

Il faut bâtir et insister sur une unité autour des mots d’ordre suivants :

En bas le projet de loi – En bas la répression – Enseignement public et gratuit pour tous – Vaincrons le gouvernement.

 

Quelques éléments de l’activité de la Lutte Socialiste Étudiante.

Athènes

Tout ce qui s’est passé dans des facultés, les moins militants, souvent des « château forts » de la DAP, est significatif de l’ambiance : les AG les plus grandes des derniers 10 ans ont eu lieu.

Aux Ingénieurs Civils de l’Ecole Polythéchnique : La proposition commune d’occupation[4] 179 votes, DAP 178, PASP 11, blanc 4.

A la faculté de Droit : Proposition commune d’occupation 303 votes, DAP 229, PASP 47, blanc 6.

A l’université de Pirée, dans l’AG probablement la plus grande de l’histoire de cette union syndicale : Proposition commune d’occupation 339 votes, PASP 212, DAP 208.

Après la grande manifestation du jeudi 25/01, la PKS/KNE s’est séparée de la coordination commune et a réalisé sa propre coordination. Les fractions étudiantes de l’organisation ARIS[5] suivent ces opportunismes. Pourtant, le PKS/KNE dans presque toutes les facultés importantes a participé dans les propositions communes, ce qui démontre l’incohérence et le caractère sournois de sa politique.

Aux Ingénieurs Mécaniques de l’Ecole Polythéchnique, le groupe des étudiants qui réclamaient des facs ouvertes, a été complètement anéanti par la proposition commune (250 votes contre 40 pour ceux qui voulaient en finir avec l’occupation). Un problème important c’est qu’il n’y avait pas (encore une fois) une décision claire de la part des autres forces politique de réunir le comité d’occupation juste après l’AG. Par conséquent, les étudiants se sont dispersés. Il s’agit d’un problème persistant et notre intervention en tant que SSP insiste particulièrement à réunir et fonctionner le comité régulièrement et sérieusement.

Le même problème existe aussi, à la faculté de Mathématique et d’Agronomie, où nous intervenons. Notamment, dans la faculté d’Agronomie, où domine KNE/ PKS et ARIS, le comité d’occupation a été convoquée très tard le soir, ayant déjà laissé les étudiants partir et en faisant impossible la participation des étudiants simples au comité d’occupation.

Thessaloniki

La semaine dernière 23 AG ont eu lieu, dont 7 étaient gagnées par les propositions d’ARAS[6], 6 ont été gagnées avec des propositions communes, 10 ont été gagnées par le texte commun de la jeunesse du parti communiste (PKS/KNE) avec ARIS. Toutes les AG ont décidé : occupation d’une semaine, manifestation le jeudi 25/01 et coordination des AG juste après la manifestation. Dans les AG, la KNE/PKS n’a pas proposé la même chose partout, ce qui démontre son opportunisme : là où elle ressentait de la pression, elle proposait occupation d’une semaine, dans d’autres elle s’inclinait devant la DAP et les groupes réclamant des fac ouvertes, en bégayant et en marchandant le nombre des jours d’occupation avec les réactionnaires. Cela a eu lieu aux facultés d’Urbanistes et à l’Université de PAMAK.

La DAP et les groupes réclamant des fac ouvertes se sont pointés en masse aux AG pour casser les occupations (dans les facultés d’Informatique, Ingénérie Civile, Ingénerie Chimique, Géologie, Sciences Politiques, Littérature Anglaire, Pharmaceutique, Université de PAMAK etc), pourtant une grande partie des gens que l’on amenait,  changeait d’avis pendant la durée de l’AG et se rangeait avec l’occupation et la lutte. La DAP et ces groupes n’ont pas réussi de gagner même pas une seule AG, malgré les tentatives de trucage et malgré les étudiants qui ont été introduits dans les AG au dernier moment juste pour voter contre l’occupation.

Une première coordination a eu lieu le soir de mercredi, concernant les détails et l’organisation pratique de la manifestation du lendemain. La KNE/PKS s’est retirée de la coordination, car elle ne voulait s’entendre avec aucune autre force. Il est clair qu’elle voulait juste chapeauter la manifestation en mettant en première cortège sa propre coordination de « 26 unions étudiantes ». Dans la plupart des AG où la KNE/PKS a participé au cadre commun, elle avait accepté qu’il y ait une seule coordination. Dans les faits, pourtant, c’est elle qui a cassé en deux la manifestation du jeudi : la KNE/PKS avec l’ARIS ont suivi leur propre itinéraire de manifestation (avec environ 700 personnes), se sont découpées du reste des manifestations et par la suite elles ont fait leur propre coordination séparée.

Le reste de manifestants (avec plus de 2000 personnes), a continué et s’est arrêté à l’Université de PAMAK, lieu désigné pour la coordination. Douze AG, qui avaient été gagnées par une proposition commune (par ARAS, NAR[7], SSP et anarchistes), y ont convoqué leur coordination. Pourtant, cette coordination n’a pas abouti, principalement, en raison de prétentions d’ARAS qui voulait imposer son propre texte tel qu’il était (sans aucun plan d’action non plus). Par conséquent, les représentants des autres AG ont quitté la coordination.

Notre fraction, SSP, a lutté dans la direction d’unité, dans toutes les AG de cette semaine, en participant aux propositions communes aux facultés de Géologie, de Littérature Anglaise, d’Urbanistes, de PAMAK, des Sciences Politiques, afin que les occupations se poursuivent et deviennent plus nombreuses et massives, afin qu’elles deviennent des centres de lutte, afin que les manifestations de chaque jeudi se maintiennent et évidement pour qu’il y ait une seule coordination, qui unifiera le mouvement étudiant, et qui diffusera sa lutte dans la société avec une conférence de presse, une affiche commune, des tracts appelant les élèves, les travailleurs, les pauvres à des luttes communes pour l’éducation gratuite et public. C’est cela qu’on s’efforcera à faire dans les semaines qui suivent, avec toutes nos forces.

Ioannina

SSP est entrée dans les AG, avec toutes ses forces, en essayant de mettre en place des occupations de longue durée. Lundi 22/1 et mardi 23/1, des AG ont eu lieu dans les facultés des Enseignants de garderie, d’Histoire, des Instituteurs, où la proposition commune des AG l’a remporté avec 5 jours d’occupation. Par conséquent, le cortège des AG a été renforcé avec plus de 130 manifestants. Jeudi 25/1, l’AG à la faculté de Chimie a été gagnée par la proposition d’occupation, ainsi que des occupations ont été votées ou reconduites aux facultés de Histoire et Physique le vendredi 26/01.

Vendredi, 26/01, une coordination des AG a eu lieu, qui a décidé la continuation du mouvement, la mise en place d’une conférence de presse et des actions dans la ville. Principale préoccupation c’est le bon fonctionnement des comités d’occupation et également rendre les occupations plus massives.

La KNE/PKS a tout fait pour bloquer la lutte. Dans la fac des Instituteurs elle s’est rangée avec les réactionnaires et elle a essayé de casser l’occupation, en convoquant une AG, juste pour annuler la décision qui venait d’être prise. Dans les fac de Chimie et Physique elle a proposé juste des occupation d’une journée, contre la proposition de la coordination des AG. Lors de la coordination des AG le 26/01, des membres de la KNE/PKS ont essayé de saboter la procédure, avec des cris et des ironies.

Patras

Cette troisième semaine du mouvement, 13 AG ont eu lieu, avec une participation accrue et des occupations d’une semaine. Au total, 11 facultés sont occupées à l’Université de Patres, des comités d’occupation ont lieu dans quelques facultés, mais avec peu de participation. Dans trois facultés, la fin d’occupation a été votée. Le 25/1, il y avait une coordination des AG commune à la fin de la manifestation massive.

En tant que SSP, nous avons continué notre activité et nous avons participé à la proposition commune d’occupation à la faculté de Biologie, où l’occupation a été votée.

Lutte Socialiste Étudiante

[1]Traditionnellement, dans le mouvement étudiant en Grèce, des comités d’occupation ouvertes à tous ceux qui soutiennent  l’occupation et qui ont voté pour la proposition qui l’a remporté dans l’AG, se forment. Elles décident de la vie interne de l’occupation, des détailes pratiques, mais aussi de la politique de l’occupation entre les deux AG. Elles peuvent organiser des projections, des tractages, rédiger des textes, mener d’autres actions, suite à une discussion démocratiques, plus au moins en fonction des forces politiques qui y participent. Habituellement aussi, lors des mouvements étudiants, c’est le comité d’occupation qui discute et dépose la proposition pour la prochaine AG.

[2]Le mouvement étudiant en Grèce ne dispose depuis 1995 ni  de fédération ni de confédération. La confédération  (EFEE) a ténu son dernier congrès en 1995. Ainsi, les élections s’organisent chaque année au niveau national pour les syndicats/unions étudiants, habituellement organisés sur la base d’une faculté, élisent des comités executifs, mais il n’y a pas élus pour les congrès ou pour la fédération ou la confédération. Du coup, chaque fois qu’un mouvement éclate, il y a des coordinations entre les AG en lutte. Pourtant, il n’y a pas la tradition des représentants élus et révocables, et ce sont les forces politiques et les membres des comités d’occupation qui participent. Les décisions dépendent fortement des rapports de forces entre les forces politiques, leurs divergences et convergences.

[3]Ce centre regroupe tous les syndicats et unions syndicales des salariés d’Athènes.

[4]Dans les AG aux universités grecques, généralement la discussion et le vote s’organisent autour des textes-propositions, qu’on appelle « cadre », que chaque fraction politique ou membre de la faculté peut déposer, sans qu’il soit nécessairement élu. Ces textes-proposition, qui peuvent long d’une jusqu’à plusieurs pages, analysent la situation, d’où découlent un plan d’action. Des forces politiques différentes peuvent s’allier et déposer une proposition commune. Le déroulement de l’AG c’est ainsi : Il y a un topo pour chaque texte/proposition, des questions de la part des participants, un deuxième topo pour répondre aux questions, par la suite des topos libres et après le vote. Ainsi, normalement, un seul texte-proposition peut être voté, et de manière complémentaire des propositions isolées, hors texte/cadre.

[5]Scission de l’organisation ARAS en 2012, groupe politique ayant des références maoistes, althusseriennes et stalienniennes, qui participait à l’Antarsya. ARIS suit une politique suiviste vis-à-vis le Parti Communiste, en appelant à voter pour lui lors des élections parlementaires de 2023.

[6] Organisation créée en 1997, qui faisait partie d’Antarsya, après de l’Union Populaire, dissidents de SYRIZA après septembre 2015, et en 2023, aux élections parlementaires a appelé s’est rallié à MERA25, la formation politique de Varoufakis, ex-ministre de l’Economie du gouvernement de SYRIZA avant entre Janvier et Juin 2015.

[7]Principale en taille et importance organisation d’ANTARSYA, issue d’une scission de gauche du Parti Communiste, après leur participation au gouvernement bourgeois aux débuts des années 1990.